Aéro-News (Thomas Cook) – L’Union nationale de l’industrie hôtelière (UNIH), dernier né des patronats hôteliers en Tunisie, a rendu public un communiqué dans lequel il exprime sa position par rapport à la faillite de Thomas Cook et plus précisément sur l’approche des hôteliers dans le recouvrement de leurs créances auprès du voyagiste.
Par la voix de son président, Afif Kchouk, l’UNIH « considère que chaque hôtelier est dans son droit le plus absolu de réclamer ses créances et de chercher par tous les moyens légaux et légitimes dont il dispose à défendre, directement, ses droits ; surtout qu’il s’agit d’une opération commerciale entre deux partenaires privés ».
Cette prise de position intervient suite à celle de la FTH, l’autre syndicat hôtelier, qui avait préconisé ces derniers jours une approche diamétralement opposée sur le sujet (lire notre article à ce propos).
L’UNIH déclare soutenir « toute action menée par chaque hôtelier victime de cette faillite, pour le recouvrement de ses dettes ». Elle lance par ailleurs un « appel à tous les hôteliers à rejoindre ses rangs pour une plus grande concertation, en vue de la mise en place d’une stratégie globale de commercialisation du produit hôtelier, basée sur la qualité et la rentabilité » est-il indiqué dans le même communiqué.
En conséquence, les deux approches contradictoires marquent une profonde scission au sein même de la profession qui n’a de toute évidence pas réussi à s’entendre sur le meilleur moyen de se faire rembourser par Thomas Cook.