Attentats à l’aéroport d’Abha, en Arabie Saoudite : l’IATA condamne ces ciblages et présente ses condoléances

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Aero-News (Attentats à l’aéroport d’Abha en Arabie Saoudite) –L’Association du transport aérien international (IATA) qui a pris note des attaques contre l’aéroport d’Abha, en Arabie saoudite, condamne tout ciblage de l’aviation civile, de ses passagers, et toutes les infrastructures opérationnelles y attenantes, et ce, au niveau de tous les conflits.
  • L’IATA présente ses condoléances aux familles des victimes 

Multiplication des attaques contre l’Arabie saoudite

Rappelons que selon la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen, une attaque des rebelles houthis sur un aéroport du royaume wahhabite a fait un mort. Les rebelles ont intensifié ces dernières semaines les attaques, notamment avec des drones.

La coalition militaire engagée au Yemen et dirigée par l’Arabie saoudite a affirmé, selon Reuters et l’AFP, que la rébellion houthie avait lancé une attaque contre l’aéroport d’Abha, dans le sud du royaume saoudien. Une personne – de nationalité syrienne – aurait été tuée et 26 autres blessées.

La télévision houthie Al-Masirah TV a évoqué pour sa part une attaque contre ce même aéroport d’Abha et en a revendiqué une autre – non confirmée par la coalition saoudienne – contre l’aéroport de Jizan. Ce même média affirme que des drones ont été mis en œuvre, mais la télévision publique saoudienne ne donne pas de précision, se contentant d’évoquer une «attaque terroriste de la part de la milice houthie soutenue par l’Iran».

Les rebelles houthis ont intensifié ces dernières semaines les attaques de drones contre le royaume saoudien, qui intervient militairement depuis 2015 au Yémen à la tête d’une coalition de pays arabes. La guerre au Yémen a fait plus de 10 000 morts depuis l’intervention en mars 2015 de la coalition militaire sous commandement saoudien et a provoqué «la pire crise humanitaire» au monde, selon l’ONU.

La coalition est régulièrement accusée de crimes de guerre par les organisations de défense des droits de l’homme pour le nombre élevé de victimes civiles que provoquent ses bombardements.